I forgot to put on underwear. Oups !

Vraiment, on peut dire que le paysage de la célèbre école est magnifique. Surtout aujourd'hui. Un ciel bleu, un vent frais, des kilomètres de landes à perte de vue, un vieux château ... Mais vraiment, pour ne pas parler vulgairement, Maggie May n'en avait strictement rien à foutre. C'est vrai quoi, il y a 48h, elle était à New York, en train d'embrasser Ryan on-s'en-fout-comment-il-s'appelle, futur star du cinéma, un verre de champagne à la main, et maintenant ? Elle était dans ce pays pommé. Elle haissait son père. Machinalement, elle sortit pour téléphone pour vérifier ses messages, et blémit en voyant qu'il n'y avait pas de réseau. Non. Non. Non. Elle ne jeta pas un regard au chauffeur qui lui ouvrit la porte de la limousine, et attrapa son sac, laissant le soin à quelqu'un d'autre de prendre ses valises. Elle monta d'un pas rapide les escaliers, le regard rivé sur l'écran de son téléphone. Une main sur la poignée, elle se retourna, et jeta quand même un coup d'oeil au paysage. C'était vraiment tellement dommage ... Elle entra, et fut surprise de voir à quel point le hall d'entrée était magnifique. Il ressemblait en tout point au hall d'entrée de chez elle ... Elle releva la tête et aperçu un lustre au centre de la salle ...

... aperçu un lustre au centre de la salle. Mais son père ne lui laissa pas le temps de s'extasier sur la beauté de la pièce, et lui arracha les valises des mains, qu'elle mettaient volontairement du temps à remettre au portier.
"Merci John. Ce sont les dernières."
Maggie lui jeta un regard glacial.
"Ecoute papa, je pense qu'on peux s'arranger non ? Je suis pas obliger de partir de New York."
"Maggie. S'il te plait. Je pense qu'un changement d'air te fera du bien"
"Je n'ai pas besoin de faire 6 000 kilomètres pour prendre l'air putain !"
"Surveille ton language. Cette école est parfaite. Tu retrouveras vite ton niveau d'avant"
"Mon ... niveau d'avant ? Attend, c'est à cause d'Havard ? Mais j'ai jamais voulu y aller merde ! Si j'avais voulu entrer dans cette université, je serai resté avec maman"
"C'est trop Maggie. La voiture d'attend"
"Papa. S'il te plait"
La jeune femme attrapa les mains de son père et son regard se mouilla de larmes.
"Non."
Il se dégagea avec force et commença à monter les escaliers. Le portier attrapa Maggie par l'épaule.
"PAPA ! NON !"

"Besoin d'aide ?"
Maggie sursauta, et adressa un sourire éblouissant au porter.
"Non, merci"
Elle ressortit son téléphone, pour voir si elle captait mieux. Trop absorbée par la lecture des petites barres, elle ne regardait pas où elle allait, et se cogna violament contre quelqu'un. Son sac lui échappa.
"Mais vous pouvez pas faire attention ?"

[ J'prends celui-cii

]
LOUIS était blessé. Ses mains étaient teintées de rouge, son coeur battait la chamade... Il avait l'impression d'Avoir des auguilles dans son poumon. Une douleur atroce lui arracha un cri de douleur. Il porta violemment sa main à son poumon, il sentit une drole de texture anormale. Il ferma les yeux, serra les dents en luttant contre la douleur. Sa respiration était difficile, sa gorge était en feu.. Il fixa sa main remplie de sang tout frais. Il porta un regard discret vers son poumon... perforé. Ça ''pissait'' du sang, le sol aux alentours était comme une marre de sang, le bois autrefois brunâtre était devenu rouge, et tout mou, si mou.... Cette odeur de sang se sentait de partout, les cris de douleur du jeune homme résonnaient dans les murs. Son poumon avait des difficultés à envoyer l'air puisqu'il était perforé. Louis perdait son souffle, il ne pouvait même plus crier, portant sa main à son dernier seours; son autre poumon. Il se serra le chandail avec une telle force que les cousures déchirèrent. Le jeune délinquant était avalé par l'obscurité, par les cris de douleur qui résonnaient comme des âmes erraient.... Il ouvrit les yeux en arrachant un cri de douleur.

UN vrai. Le son sortit, clairement, fort, et net. Autours de lui, la salle baignait dans une clarté bien différente de celle d'avant. Il distinguait la fenêtre passait les rayons, sa commode, ses vêtements sur le plancher, ses bagages en désordre, sa salle de bain privée... Il était dans son lit, bien confortablement. Louis Purcis se releva lentement, tout étourdi. Il palpa les alentours;c'était bien un lit, son lit. Il déboutonna lentement sa chemise, pour laisser voir son torse nu. Celui-ci était dégoulinant de sueur, haletant, Louis retira sa chambre de nuit, laissant son torse complet ''respirer''. Il porta une main à son poumon; rien. Son coeur battait normalement, son souffle était régulier. Il poussa un soupir de soulagement, puis, attendit. Aucunes douleurs. Étourdi, le jeune homme se leva debout. Il se mit une chemise par-dessus ses pantalons pyjama et descendit d'un pas lent vers l'acceuil. À l'acceuil, il y avait une machine à chocolats chaud, et rien de mieux le matin. Il ferma les yeux, en se disant que quand il les ouvrirait, il allait voir une magnifique trigresse, juste pour bien commencer sa journée. Soudain, il heurta quelque chose, et cru bien avoir rebondi sur une poitrine immense. Il ouvrit de grands yeux ronds, puis fixa la ravissante fille devant lui. Non mais, pour qui elle se prenait elle? Aaah, et puis Louis aimait les belles filles au caractère dur. Il sourit, puis plongea son regard dans ceux de la jeune fille.

- Vous de même. dit-il calmement.